Si on m’avais dit, il y a quelques années que je serais maman de deux enfants, je pense que j’aurais volontiers cru à une mauvaise blague.
Et pourtant, en à peine 3 ans, me voilà avec deux petits êtres dépendants de moi à 100% ou presque !
Dès la naissance de Dylan j’ai su, même si il m’a fallu un peu de temps pour l’accepter, qu’il ne serait pas enfant unique.
Nous voulions qu’il ait un frère ou une sœur pour avoir la chance de ne pas se retrouver seul le jour où nous serions plus là étant donné que nous sommes tous les deux des enfants uniques donc pas de cousins/cousines avec qui partager des moments de vie.
Malgré un premier accouchement plutôt catastrophique de mon point de vue (je sais que je ne suis pas là plus à plaindre mais merci de respecter mon ressenti) j’étais relativement réticente à l’idée de repasser par là pour permettre à mon grand d’avoir un frère ou une soeur.
La grossesse en elle-même ne me faisait pas peur car j’avais beaucoup aimé être enceinte de Dylan, qui pour le coup avait été un ange du début à la fin vu que je n’avais eu aucuns désagréments de grossesse, même si pas mal de personnes avaient pensé que je détestais ça pour la simple et bonne raison que je l’ai longtemps caché à beaucoup de monde pour en profiter et le garder « rien qu’à moi », et aussi pour éviter les questions et gestes déplacés.
Nous avons donc laissé faire la nature, qui n’a une fois de plus pas voulu travailler seule et qui a eu besoin d’un traitement médicamenteux pour nous permettre d’avoir Léa.
Cette seconde grossesse n’a par contre pas été de tout repos car j’ai beaucoup été malade le premier trimestre, et j’ai eu très mal au dos pendant ces 9 mois.
Maintenant, et depuis bientôt huit mois, je vois évoluer mes deux loustics avec de plus en plus d’amour, mes peurs se sont envolées et je suis tellement fière de voir le lien qui les unit tous les deux et la tendresse dont Dylan, que j’aurais imaginé jaloux, fait preuve vis à vis de sa petite sœur !
Alors oui, on est d’accord, deux enfants en bas âge, c’est du sport, que ce soit à la maison où pour les déposer en garderie, mais c’est aussi tellement de bonheur que je ne changerai ma vie pour rien au monde !
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